• Thaïlande - Information sur l'Assurance Santé

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Les dernières données publiées suggèrent que il y avait 0,3 médecins et 1,9 lits d'hôpital pour 1000 habitants en Thaïlande en 1995.  En termes de parité du pouvoir d'achat (PPA), il a été estimé en 2002 que chaque résident thaïlandais dépense 321 USD pour les soins de santé chaque année.  Au total, les dépenses s'élevaient à 4,4% du PIB du pays (produit intérieur brut).  Ce montant est divisé entre les dépenses du secteur public (57,1%) et les dépenses du secteur privé (42,9%).  

La majeur partie de la population a un accès illimité à l'eau potable et à l'assainissement.   Une des premières maladies en Thaïlande est le virus de l'immunodéficience humaine / syndrome d'immunodéficience acquise (VIH / sida).  En Novembre 2004, selon le programme des Nations Unies sur le VIH / SIDA (ONUSIDA), un programme complet a été entrepris par le gouvernement thaïlandais pour contenir le virus.  Par conséquent, il a réussi à réduire le taux de VIH prévalant chez l'adulte à environ 1,5% dans une population âgée de 15-49 ans (soit environ 1,8% de la population totale). 

Le nombre de décès attribués au sida a été estimée à 58 000 (enfants et adultes compris) depuis le premier cas signalé en 1984.   Il y a des initiatives du gouvernement et des groupes privés aussi (en partie financé par le gouvernement) pour fournir un soutien aux malades du VIH / SIDA. 

Les programmes gouvernementaux en général encouragent un comportement responsable parmi ses citoyens, toutefois la pratique de la stigmatisation des patients infectés continue au niveau national.  Le pays a également investi dans des programmes de médicaments antirétroviraux et comme indiqué en Septembre 2006, plus de 80.000 personnes ont bénéficié de ce médicament.  Sur l'autre front, la grippe aviaire a également apportée une ombre sur le pays lors de son pique (bien qu'il a été d'assez courte durée), et des traces de la grippe aviaire hautement pathogène H5N1 ont été découverts sur des oiseaux dans le pays et dans la région. 

Un fond spécial a été mis de côté par le gouvernement pour les mesures de prévention, qui gère effectivement de nouvelles techniques de l'aviculture.  Les autres maladies infectieuses en Thaïlande sont l'hépatite, la diarrhée, le paludisme, la dengue, l'encéphalite japonaise, la rage et la leptospirose.

 Le pays réforma le système de soins de santé et mit en place un système de couverture universelle en 2001, et devint un des premiers pays à revenu inférieur-moyen à mettre en œuvre un tel système.

Ce système de soins universels (Universal Care ou UC) a remplacé l'ancien système précédemment conçu pour aider les personnes à faible revenu.

La première représentation a été nommée le projet de 30 baht, qui a décrit le symbolique co-paiement nécessaire pour les services de traitement. Les membres de ce régime d'assurance auraient obtenue une carte or qui garantit un accès illimité dans leur district de santé, et cela est tout aussi applicable pour les services de traitements spécialisés hors de la localité.

Les finances proviennent du gouvernement, et les unités contractantes de soins primaires prennent en charge ces fonds. L'OMS ou Organisation Mondiale de la Santé, dans son rapport de 2004 sur la santé thaïlandaise a déclaré que l'investissement du gouvernement dans les soins de santé s'élevait à 65% des dépenses totales de santé du pays avec 35% provenant du secteur privé.

Il y avait évidemment des critiques qui ont trouvé des défauts à la mise en œuvre du UC, mais ce dernier a été généralement bien accepté par les plus pauvres thaïlandais, en particulier dans les zones rurales. Le système a résisté au changement de gouvernement provoqué par le coup d'État militaire de 2006. Mongkol Na Songkhla, le ministre de la Santé publique à l'époque, populairement abandonna le co-paiement de 30 baht et instaura un système entièrement gratuit en Thaïlande. Cependant, la Thaïlande a établi en Janvier 2008 un nouveau gouvernement de coalition et il est encore incertain si le système UC gratuit se maintiendra.

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